mercredi 20 février 2008

Le café littéraire des CM2 de la chattière

Le samedi 1er décembre à 17h, nous nous sommes installés dans la salle du centre culturel Juliette Drouet pour le café littéraire : Louise, Toky, Chloé, Florian et Damien L. se sont assis sur l‘estrade et ils ont fait des essais de micro. Eline, Servane, Killiams, Gaëtan et Tiphaine se sont placés avec Monsieur Mordellet autour d’une table, avec papiers et crayons pour croquer la scène. Les autres enfants se sont répartis autour des tables.



Jacques Delval est arrivé et s’est assis au centre de l’estrade, puis le public très nombreux est entré. Jacques Delval a répondu très gentiment à toutes nos questions et maintenant nous le connaissons mieux : Il a commencé à écrire des livres à 44 ans, mais il avait beaucoup écrit avant. C’est la lecture qui lui a donné envie d’écrire, il dit : « Je suis plein de mots, j’ai écrit 35 livres, mais 15 sont morts ! ». Un livre mort, c'est un livre introuvable. Il écrit des histoires, mais aussi de la poésie dans son « pigeonnier », une pièce sous les toits, avec ses livres et son ordinateur. Ce sont des émotions, des sensations qui l’inspirent. Il nous confie : « Mes histoires sont inventées mais basées sur la réalité. Certains de mes personnages ont vraiment existé comme le gardien du cimetière dans « Laura », et si je parle de la guerre d’Algérie c’est parce que je l’ai vécue. »



« Je ne sais pas combien de temps il me faut pour écrire une histoire. Je suis très paresseux, je n’écris que deux ou trois livres par an. » Son prochain roman parlera de la guerre 39-45, il n’a pas encore trouvé le titre. Un titre c’est important, il faut bien le choisir. Il participe à quatre ou cinq salons du livre chaque année. Il aime beaucoup les rencontres avec les jeunes « Ca me donne un coup de fouet, à mon âge… »
« Pour devenir écrivain, il faut lire beaucoup, écrire, corriger, relire, refaire : il faut de l’acharnement !»

Réponse de Jacques Delval aux élèves: Merci à toutes et à tous pour ce beau compte rendu précis et détaillé de notre belle rencontre. J'espère que nous nous reverrons. Envoyez-moi quelques photos. Merci aussi à votre institutrice et à Sylvette. Bonne année. Grosses bises. Jacques DELVAL

1 commentaire:

Sylvette Heurtel a dit…

Jacques Mordellet ne refusait jamais de travailler avec nous, un rare partenaire au collège...Nous ne l'oublierons pas