lundi 17 janvier 2011

Ecole du livre jeunesse et suite du Chaperon Rouge



Animation réalisée à partir du Chaperon Rouge de Barroux et Grimm frères, Seuil jeunesse, les contes du tapis.


Montreuil accueillera une école du livre jeunesse


Une Ecole du livre jeunesse pour l'année 2011 au Salon de Montreuil.La création du Master dédié au domaine de l'édition jeunesse (et scolaire)à Bordeaux, avait déjà montré l'intérêt universitaire, et professionnel, pour un secteur de l'édition qui maintient une étonnante vigueur.

Avec 14,6 % du chiffre d'affaires global de l'édition en France, le marché du livre jeunesse méritait bien que lui soit consacré un peu plus de temps et d'espace. C'est pourquoi, l'an prochain, s'ouvrira cette École du livre jeunesse, destinée aux parents et aux enfants. Première mission : faire accéder des familles qui n'en ont pas la possibilité aux livres. Seconde mission : découvrir ce pan de la littérature qui plaît aux lecteurs de tous âges.
Pour la directrice du Salon, Sylvie Vassallo, l'initiative ne doit pas s'arrêter en si bon chemin, mais au contraire se poursuivre. Et s'appuyant sur les initiatives et projets expérimentés en Seine Saint-Denis, l'idée est de généraliser à tout le pays ce qui se présente comme un véritable combat contre l'illettrisme.

Parents, enfants et professionnels

L'École s'ouvrira à Montreuil en 2011 avec le soutien financier de la Caisse des Dépôts et Consignations. Selon l'AFP, elle s'orientera sur des projets divers, tant scolaires qu'associatifs, mais également sociaux. Le tout en piochant dans les éléments dégagés par le Salon de Montreuil - en partenariat avec l'ensemble des professionnels du livre. Ces derniers y trouveront aussi leur compte, avec des formations dispensées et des rencontres.

Côté parents, cette « pépinière » servira également de repère et de prescription pour s'orienter dans le choix des livres. Une glorieuse idée, qui, en dépit des méandres financiers dans lesquels a été plongé le Salon, montre combien ce secteur reste vif et réactif. Et la directrice de conclure que ce sont « ces actions qui donnent à ce Salon son caractère si particulier, à la fois exigeant et populaire ».

d'après Nicolas Gary

( ActuaLitté - samedi 4 décembre 2010 , information d'André Delobel, CRIJ Orléanais)

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