Après la saison des pleurs, quand tous les petits ont compris que leurs parents n'étaient pas en train de se débarrasser d'eux , lorsqu'ils ont vérifié que le retour de la maman ou du papa finit toujours par arriver , ils peuvent enfin se consacrer à l'étude du milieu où il vont passer leurs journées. Cet album s'attache à celle qui fait vivre ce lieu d'échanges, de découvertes, de culture et qui intrigue parfois ses petits élèves. Le texte, écrit à la première personne, dément les rumeurs selon lesquelles la maîtresse aurait une vie hors de l'école, ferait ses courses au supermarché, irait à la plage ou même aurait un amoureux. Le narrateur réfute ces allégations: la maîtresse n'a pas d'amoureux puisqu'elle n'aime que nous (tout le monde le sait!).
Le décalage du texte et son humour léger le rendent accessible à partir de la fin MS, à mon avis, même si certains enfants entrent sans difficulté dans ce registre. Un livre qui dépeint à petites touches l'école maternelle, lieu de civilisation des moeurs trop souvent méprisé.
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